Territoires #5 : L’intérêt général et moi
18h30 : repas 100 % végétal avec « les oiseaux s’entêtent » (« Seitan à la liégeoise, frites, salade », réservations pour le 19 mai à info@lesoiseauxsentetent.org) 7€ (possibilité 5€ pour les enfants)
20h : projection
21h30 : rencontre – discussion autour de résistances locales (parc du Ry-Ponet, liaison d’autoroutière CHB, parking place Cockerill, pont-passerelle de Tilff)
Cercle du Laveu : rue des Wallons, 45 Liège
Prix libre
Dernier volet du cycle consacré aux « Grands Projets Inutiles et Imposés ».
Avec le documentaire « l’intérêt général et moi », nous ne nous retrouvons plus à découvrir une résistance particulière, mais sommes invités à réfléchir sur cette notion d’intérêt général utilisée par les pouvoirs publics pour justifier leurs décisions en matière de politique d’aménagement du territoire, d’énergie,… Intérêt général systématiquement remis en question lorsque des collectifs locaux se penchent sur les dossiers. L’enjeu est bien souvent plus celui d’un choix de mode vie que la réponse appropriée à une réelle nécessité.
C’est l’occasion de nous pencher sur la politique d’aménagement du territoire dans lequel nous vivons.
Où en est le dossier du projet de parking Place Cockerill ? Quels sont les enjeux autour du projet d’autoroute CHB (Cerexhe – Heuseux – Beaufays) ? Quel avenir pour le parc du Ry-Ponet ? Un pont-passerelle à Tilff : où et pourquoi ?
« Réalisé par Sophie Metrich et Julien Milanesi, “ L’intérêt général et moi” plonge le spectateur dans une réflexion vivante et sensible sur cette notion d’intérêt général. Au fond, de quoi s’agit-il ? De quoi parle-t-on ? Les auteurs partent d’un conflit qu’ils connaissent bien : la construction de l’autoroute A 65 Pau-Langon. Ce projet a vivement opposé les populations, les élus, il a produit des contradictions et des tensions au sein de la technocratie de l’Etat. Pourquoi ? Quelles luttes d’influence ? Au service de qui et de quoi ? Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ? Progressivement, les auteurs enquêtent sur d’autres “grands projets inutiles”, LGV, Notre Dame des Landes. A partir de là, le propos s’élargit et se prolonge par une réflexion sur la nature même de notre démocratie dans un monde globalisé. Qu’est-ce qu’une démocratie au 21e siècle ? Quelle société organise-t-elle? Elus, dirigeants politiques nationaux et locaux, militants associatifs, journalistes, fonctionnaires exposent leurs points de vue et la question interpelle le spectateur lui-même, naturellement. On ressort de ce film l’esprit concerné pour longtemps. »