Road Art au Beau Vallon
As¿les – des ombres à la lumière
9/06 – de 10 à 18h
Le Road Art d’Une Certaine Gaieté, une caravane lieu d’exposition mobile, participera à la journée de clôture de l’exposition « As¿les, des ombres à la lumière» dans le cadre du centenaire de l’hôpital Psychiatrique du Beau Vallon de Saint-Servais.
L’enjeu de cette exposition, coordonnée par l’Isolat, est de déstygmatiser la maladie mentale et de créer du lien entre patients et artistes, mais aussi entre un public et un phénomène que la société a souvent tendance à occulter.
D’une Certaine Gaieté a répondu à l’invitation de Mydatah, responsable de l’identité graphique de l’exposition pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les questions liées aux différences, aux tabous et à l’exclusion, qu’elles soient sociales ou culturelles sont au centre des préoccupations d’Une Certaine Gaieté. La démarche de l’asbl est d’explorer le quotidien avec ceux qui le font, qui le vivent à travers différentes pratiques artistiques et éditoriales ; aussi bien à travers ses nombreux événements que dans la revue C4.
Puisqu’il s’agit de tisser du lien et de jeter des ponts, d’une Certaine Gaieté s’associe pour l’occasion au au C.R.F. du Club André Baillon dont le travail auprès des personnes en souffrance psychique consiste à atténuer les frontières en jouant la carte de l’insertion et de la reconstruction du lien social notamment via l’expression artistique.
C’est le sujet qu’aborde la projection vidéo réalisée en 2013 par France Paquay dans le cadre du projet « D’un climat éphémère : Une institution psychiatrique dans la ville » initié par Revers et le Mouvement pour une Psychiatrie démocratique dans le Milieu de Vie.
Habiter et transférer
Projection vidéo de photographies, 2013
Habiter permet une proximité de relation. L’habitacle dans lequel les hôtes sont embarqués transitoire- ment permet de transférer une part de soi ou de faire circuler des éléments, entre la maison-logis et la maison-institution. La circulation relie des escales qui, chacune, participent à la vie quotidienne. Faire société consiste à agencer des espaces qui deviennent co-habitants d’un territoire.
France Paquay, photographe, s’est glissée dans les maisons des travailleurs et des membres de Revers ainsi que dans l’institution. Ses portraits évoquent les ambiances singulières et les circulations que permet la perméabilité des parois de l’habitat.
Merci à