Grand banquet du 1er mai & masse critique

Pour toutes celles et ceux qui donnent vie à la ville, rendez-vous ce 1er Mai à Liège sur l’Esplanade St Léonard pour un Grand Banquet Solidaire suivi d’une Méga Masse Critique à vélo. La meilleure terrasse, c’est celle où on fait place !

Le 1 mai 2020
13h Grand banquet
15h Départ de la Masse Critique
@
Esplanade Saint-Léonard 4000 Liège

Le Premier Mai est la Journée internationale de lutte des travailleur·ses, née pour instaurer la journée de huit heures de travail. Les travailleur·ses voulaient se réapproprier du temps nécessaire pour une vie digne d’être vécue et répartir de manière plus égalitaire les profits de leur travail. Revendiquer la journée de huit heures, c’était refuser la centralité de la production et la remettre à sa place : soutenir et rendre plus agréable la vie. Dans cet ère de pandémies et de basculements écologiques, nous voulons réactiver ces principes, ici et maintenant. Aucun Ministre, groupe d’experts ou influenceur ne nous sortira de ce nouveau cycle. Mais rien n’est joué, tout commence et dépendra de notre capacité à organiser la solidarité.


Au programme :

?13h Grand Banquet ?

? Repas à prix libre cuisiné avec amour par la cantine du Chaudron. ( Vous pouvez également venir avec votre pic-nic ainsi que vos couverts )

? Tombola Musicale par le groupe Stron(f) + Roue de l’ infortune en soutien à la Cagnotte du Cortège de Braise (www.firefund.net/embers)

? Prises de paroles avec La Santé en lutte / METAL / Atelier couture Sans-Papiers / Sortir du Bois / Front Antifasciste / …

? Slam, Chorales et interventions artistiques

? Atelier Calicots pour la masse critique

? Mur des revendications

? Info-kiosque et zone d’accueil Safe.
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? Vers 15h Départ de la Masse Critique ?


 

VIVRE DANS UN MILIEU À RISQUE.

Nous n’acceptons pas de sacrifier les personnes les plus fragilisées face au covid-19 comme le suggèrent des libéraux et l’extrême droite. Vivre dans un milieu à risque, c’est prendre en compte l’existence du virus dans nos faits et gestes. Ce n’est ni se foutre du virus en niant sa dangerosité, ni accepter les mesures inégalitaires et les dégâts collatéraux des confinements.

Voir l’appel complet ici: https://write.as/15jshpq6ihgql.md

NOUS PENSONS QUE POUR ÊTRE RÉELLE, LA LIBERTÉ DOIT SE CONJUGER AVEC LA SOLIDARITÉ.

Ce 01 Mai, nous voulons clamer notre solidarité avec les infirmières, les travailleur·ses des premières lignes, les enseignant·es et les élèves, la jeunesse en lutte contre les violences racistes et la précarité, les personnes sans-papiers, les SDF, les prisonnier.es et leurs familles encore plus lourdement condamnés, les femmes et les bénévoles obligées de fournir un surcroît d’assistance, avec celles et ceux qui luttent pour le droit à se rassembler, etc. Toutes les personnes oubliées et méprisées alors qu’elles portent la société sur leurs épaules.

Nous avons besoin de mesures pensées ensemble et de manière solidaire, en fonction des besoins, des situations de fragilité et des privilèges de chacun. Nous voulons qu’émergent des pratiques de réduction des risques et des solidarités concrètes.

L’application de mesures pensées et calibrées sur la famille belge modèle (parfaitement incarnée par la famille royale nous saluant depuis son « jardin ») s’assortit d’une traque de toutes celles et ceux dont les conditions de vie ne correspondent pas à cet idéal type. Le confinement sanitaire est devenu politique et justifie une gestion policière et raciste de l’espace urbain dont les contrôles au faciès sont l’exemple type. Depuis les événements du 08 et 13 mars à Liège, il est encore plus légitime de se poser la question : qui a accès à l’espace public sans être entravé ?

…Continuons le combat

L’espace public sera toujours l’endroit où s’exprimeront nos oppositions contre leur gouvernance et les inégalités sur lesquelles elle est construite. Nous voulons reconquérir ces espaces où déployer une vie sociale et culturelle et repenser nos luttes non seulement sur la base de notre position dans l’économie, mais également sur la base de nos conditions de vies territoriales.

Ces rues sont les nôtres, de jour comme de nuit, c’est nous qui les habitons. Nous sommes de celles et ceux qui y réclament la justice sociale et écologique. Nous pouvons reprendre nos places, nos théâtres, nos parcs, nos écoles, nos entreprises. Nous n’avons ni besoin d’un ordre sécuritaire, ni de mesures d’austérité qui pèsent sur nos vies. Nous voulons une organisation sociale et économique à l’image de nos réalités et de nos capacités à faire du commun.

Zones à RE-conquérir, partout !

Les dodos relaient cette initiative sur leur page si toi aussi avec ton groupe de potes et/ou ton collectif tu veux qu’on héberge des événements, contacte nous en MP (sauf si t’es d’extrême droite).


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